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lundi 10 février 2014

~:{ PLUMES COURBEES }:~


~:{ Plumes Courbées }:~

Original dispo sur " Le Cercle "

Pour le Tout-Puissant nos plumes se courbent
C’est humblement que se dessinent les courbes
Formant ces mots sincèrement dédiés
À Celui pour Lequel nos âmes sont dévouées…

Le noir de l’encre n’est que celui des pupilles
Reflet du coeur et de ce qui y scintille
Nos mains sont scribes de ce qui coule en nos veines
Seul le sang qui coule pour ALLAH vaut la peine…
Seule l’encre qui coule pour ALLAH est saine.

Nous figeons les instants de nos coeurs par nos plumes,
Chaque vers nous rapproche un peu plus de notre heure.
Ces écrits au nom de ceux que la vie consume,
Puissent-ils faire de nous de plus humbles serviteurs.

À quoi beau écrire l’amour, si il n’est qu’une pâle illusion
Ou laisser entrevoir nos coeurs si ils ne se nourrissent que de passions ?
Que nos plumes soient dignes de ceux qui nous ont précédés
Qu’elles se fassent étendard du Tawhid ou s’éteignent à jamais !


Poème à 4 mains écrit initialement pour " Le Cercle Des Poètes Disparates" , inspiré par un poème original du frère Abu Hind et publié le 29/04/12 !

dimanche 9 février 2014

~{ JE T'AI REGARDE T'ELOIGNER }~

@ picture by Jasmine and Co

~{ Je t'ai regardé t'éloigner... }~

Je t’ai regardé t’éloigner, depuis le seuil de ma porte, il y a de cela pratiquement une année. 
Comme la femme éprise regardant l’amour de sa vie s’en aller, comme la mère affectueuse se résignant le coeur meurtri à laisser partir son enfant, je me suis faite une promesse. 
Celle de t’attendre, de ne pas t’oublier et par dessus tout d’être prête lorsque tu reviendrais, car c’était désormais une certitude : tu reviendrais !

Oui j’en étais sûre, tu serais au rendez-vous, moi par contre, je ne savais guère si les battements de mon cœur se succèderaient jusqu’à ton retour…


J’avais donc après ton départ la ferme intention de ne pas laisser ton absence m’affecter, de ne pas perdre les bonnes habitudes que j’avais durement acquises à tes côtés. 
J’étais fermement résignée à devenir une personne meilleure, malheureusement qui dit loin des yeux… dit souvent loin du cœur ! 
Les secondes se succédèrent, puis les minutes, les heures, et le soleil continua ce bal incessant avec la lune… 

Chaque aube naissante apportait avec elle son lot de distraction et plus les jours passaient plus tu t’éloignais, emportant ton souvenir avec toi. 
Même les dettes que j’avais envers toi ont sombré dans l’oubli, après tout j’avais le temps : quand bien même je te reverrais, j’avais 12 mois devant moi pour te rembourser.
Ainsi la vie suivit son cours… et j’oubliai chaque promesse, chaque serment, chaque engagement pris quelques semaines auparavant. 
Il ne fallut que peu de temps avant que je t’oublie toi aussi, hélas et que je ne reprenne une vie d’insouciance !


Puis, sans que ne m’y attende, par une journée ensoleillée, je vis ta silhouette se dessiner à l’horizon. 
Je me précipitais alors vers mon agenda afin de vérifier ce qui manifestement ne faisait plus aucun doute : une année complète venait de s’écouler, juste là, sous mes yeux. Était-il possible que je ne puisse l’avoir vu passer ?


Une année s’était écoulée et ça n’était dorénavant qu’une question de jours avant que je ne te retrouve.
Pourtant à la simple mention de ton nom, à la simple pensée que peut-être je vivrai suffisamment longtemps pour te revoir, doucement mes souvenirs commencèrent à refaire surface, et ce qui fut jadis des résolutions fantômes se transforma peu à peu en un semblant d’action.


Je sais également que je ne suis point la seule à attendre impatiemment ta visite, ô invité de prestige, j’ai vu les gens s’agiter autour de moi, je sais par avance que la concurrence se fera rude mais : 

«Bienvenue à toi, ô RAMADAN !»


écrit par L. oum Zayd pour @Jasmine and Co et publié le 9/07/13


~{ LA PERTE DE TEMPS }~


~{ La perte de temps }~

Qu’Allah Fasse miséricorde à Ibn Al Qayyim ( rahimahoullah ) lorsqu’il a dit : « La perte de temps est pire que la mort, [savez-vous pourquoi ?] Parce que la perte de temps te sépare d’Allah et du jour dernier, tandis que la mort te sépare de ce bas monde et de ses gens. »


Ô toi qui sèmes le temps dans les champs de futilité,
Qu’espères tu récolter des terres touchées par l’infertilité ?
Le soleil et la lune sont spectateurs de ton oisiveté,
Pris dans le tourbillon de ce que tu appelles liberté.


Ô toi qui pleures sur le passé mais ne prépare pas ton avenir,
Dans l’écho de ton insouciance et de tes éclats de rire
J’ai aperçu la dureté de ton cœur qui chaque jour empire
J’ai aperçu à l’horizon s’approcher ton dernier soupir.


Ô toi qui trompes ton âme tu n’es qu’un usurpateur
Observant le temps suivre son cours, le regard accusateur !
Ne tirant aucune leçon de tes précédentes erreurs,
Tu n’es qu’oisiveté gaspillant secondes, minutes et heures.


Ô toi qui hier encore accueillais le Ramadan
Aujourd’hui les dix jours sacrés sont présents
Demain les regards se poseront sur ton linceul
Et ce qui a causé ta perte te laissera seul.



écrit par L. oum Zayd pour @Jasmine and co et publié le 8/10/13