Rechercher dans ce blog

mercredi 10 avril 2013

~ { AR RAHMAN, LE MISERICORDIEUX } ~



~ { Ar Rahman, Le Miséricordieux } ~
Berceau porteur d’espoir de l’humanité,

La où la crainte et l’amour ne forment qu’une entité,

Prosternés devant l’Immensité de Ses paroles,
Quand l’humilité de nos visages balaie le sol
A quoi d’autre aspirons nous oh dites moi ?
Qu’a la miséricorde de Celui qui s’est nommé Roi ?


Mon cœur vibre et mes membres tremblent,
A la pensée de ce mot plus lourd qu’il ne semble.
Miséricorde sonne en moi comme une délivrance,
Comme la lumière au bout du tunnel de la souffrance.
Une délivrance à laquelle chaque croyant aspire,
Une volonté portée par la crainte que l’on respire.


Etres faibles, transgresseurs que nous sommes
Qu’est ce qui peut donc encore rassembler les hommes ?
Quand le soleil se fait brulant, que la terre se cisèle,
Où quand la pluie fine et douce succède aux grêles,
Qu’est ce qui peut amener la subsistance sur nos tables ?
Où préserver les poulains des sabots de leur mère dans les étables ?


Par quoi donc un pécheur pourrait goûter au Paradis ?
Si ce n’est par Allah ta’ala et sa miséricorde infinie ?
Ne sois donc pas dupé, oh toi qui prétends être soumis,
Tu n’auras jamais la force du lion ou l’intelligence de la fourmi
Mais Allah t’a élevé par ton noble rang d’Adorateur,
Et fait de Sa miséricorde, pour toi, le meilleur des moteurs !

écrit par L. oum Zayd  dans le cadre d'un concours organisé par @ajib.fr
Résultats du concours

mardi 9 avril 2013

~{ HOMMAGE A NOS PIEUX PREDECESSEURS }~


~{Hommage à nos Pieux Prédécesseurs}
(Radiya Llahu 'Anhum) 

Que sommes nous, face aux anciens ?
Face à l'ennemi ils ne formaient qu'Un
Prêts à donner leurs vies et tous leurs biens
A tout sacrifier même si il ne leurs restait rien

Ils manifestaient au Prophète tout leur amour
Nous n'égalons ni leur courage ni leur bravour
Se sont-ils battus pour que nous laissions la Sunna ?
Sont-ils mort martyres pour que nous laissions la Oumma?
~
Les meilleurs d'entre eux bien que promis au paradis
N'ont cessés de pleurer pour compter parmis les repentis
Persecutés, humiliés et violentés bien des fois
Ils n'ont jamais rien laissé ébranler leur Foi

En ALLAH ta'ala ils avaient une entière confiance
Face aux épreuves ils faisaient preuve d'endurance
Ils gardaient le sourire en espérant la récompense
Devant leur Seigneur ils n'ont jamais manqué de patience

Leurs coeurs frémissaient à chaque lecture du coran
Les larmes coulaient quand ils parlaient des châtiments
L'étincelle dans leurs yeux trahissait leur soif de savoir
La lumière sur leurs visages nourrissait tous les espoirs

En toutes circonstances ils gardaient un comportement exemplaire
Ils se distinguaient par leur noblesse de charactère
Le temps s'est écoulé mais nous ne devons oublier
Que par notre amour d'Allah et Son Prophète nous sommes liés

 L oum Zayd

~ { UNE SILHOUETTE DANS LE DESERT } ~

1. Alif, Lam, Ra . (Voici) un livre que nous avons fait descendre sur toi, afin que - par la permission de leur Seigneur - tu fasses sortir les gens des ténèbres vers la lumière, sur la voie du Tout Puissant, du Digne de louange,
2. Allah, à qui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et malheur aux mécréants, pour un dur châtiment [qu'ils subiront].
3. Ceux qui préfèrent la vie d'ici bas à l'au-delà, obstruent [aux gens], le chemin d'Allah et cherchent à le rendre tortueux, ceux-là sont loin dans l'égarement.
4. Et Nous n'avons envoyé de Messager qu'avec la langue de son peuple, afin de les éclairer. Allah égare qui Il veut et guide qui Il veut. Et, c'est Lui le tout Puissant, le Sage.
5. Nous avons certes, envoyé Moïse avec Nos miracles [en lui disant]: "Fais sortir ton peuple des ténèbres vers la lumière, et rappelle-leur les jours d'Allah". [Ses bienfaits]. Dans tout cela il y a des signes pour tout homme plein d'endurance et de reconnaissance. (Sourate Imrane)


~{ Une Silhouette Dans Le Désert }~

Je n' étais rien de plus qu'une silhouette dans le désert,
Une silhouette un peu perdue, bien loin de ses repères,

Je n' étais qu'une ombre égarée au milieu de l'obscurité,
Submergée par la pénombre, dépourvue de toute clarté,

Je n' étais qu'une âme parmi tant d'autres qui peinait à exister,
Comme un corps sans vie qui ne demande qu 'a être ressuscité,

Dans cette quête perpétuelle où je ne savais que chercher,
Là où je n'y croyais plus j'ai trouvé où me réfugier,

Je vivais au jour le jour, sans penser à l'avenir,
Prévoyant juste le lendemain sans penser pouvoir mourir,

Moi qui croyais tout savoir, j'étais bien loin dans l'égarement,
Moi qui prétendais pourtant croire mais qui ne craignait le jugement,

Le soleil du vice m'a éblouit, je n'étais que l' ombre de mes péchés,
Mon cœur était enfouit pour moi il n'était qu 'un étranger,

Que je sentais battre au fond de moi mais qui ne connaissait l'émoi,
Aucun sentiment, ni même l'effroi d'avoir un organe si froid,

Je ne connaissais pas l'amour, je priais les yeux dans le vide,
Mon corps était si lourd et ma piété était frigide,

Puis un jour tout a basculé et j'ai levé les main vers le ciel,
Il m'a suffit d'implorer Allah pour qu'Il réponde à mon appel,

Toi qui n'est qu'une âme en peine, une silhouette dans le désert
Aspire à une vie sereine, dédouane toi de ce monde pervers,

Pose tes 5 membres sur le sol et place ton nafs sous tes pieds,
Renie toute forme d'idole, Adore Allah sans associés,

Cherche refuge dans la prière, emprunte le chemin de l'obéissance,
Implore Celui dont la lumière ne connait aucune défaillance,

L, oum Zayd

~{ AL QOUR'ANE AL KARIM }~



  Abdallah Ibn Omar (qu'Allah Soit Satisfait de lui) rapporte : « L'envoyé d'Allah (Alayhi Salat Wa Salam) a dit : « Le Jêune et le Coran intercèderont en faveur du serviteur le Jour de la Résurrection. Le Jêune dira : "Ô Mon Seigneur ! je l'ai empêché de se nourrir et de satisfaire son désir, prends moi donc comme intercesseur en sa faveur ". Et le Coran dira : "Je l'ai empêché de dormir la nuit, prends moi donc comme intercesseur en sa faveur." Et ils intercèderont.» (Rapporté par l'Imam Ahmed)

Il dit aussi (Alayhi Salat wa Salam) : "« lisez le Coran car il intercédera au profit de ses lecteurs »

~{ Al Qour'ane Al Karim }~

Bien plus qu'un livre, tu es la parole du Créateur
Cependant tu n'es que rarement apprécié à ta valeur

Tes pages sont remplies de mots aussi doux que le miel
Mais nos coeurs trop durs, n'entendent pas ton appel

Pourtant si Noble, tu es relégué sur les étagères
Comme un vulgaire livre, caressé par la poussière

Je tremble à l'idée que l'on puisse se séparer
Oh Allah préserve moi, que je meurs sur ton sentier

Combien de fois, à ta lecture, ma peine s'est dissipée
Et dans la culpabilité, tu m'as souvent disculpée

Il y a plus à dire sur ce que je ne ressens point en te lisant
Que sur la triste réalité de mes sentiments

Alif Lam Mim, mon corps ne frémit pas encore
Bien qu'eveillée, de mon comas tu ne me sors

Si tu savais comme je souffre de ne pas te méditer
La sécheresse de mes yeux prouve mon incapacité

Les versets se succèdent et mon coeur ne frissonne pas
Ta lecture retentit mais je ne sanglote toujours pas

T'ais-je tant négligé, pour que tu refuses d'être apprivoisé?
T'ais-je tant délaissé, pour que tu refuses d'être mémorisé?

Mais qui suis-je, moi qui te ne connais pas,
Ne maîtrise pas ta langue et ne te comprends pas?

Qui suis-je pour pleurer sur mon sort
Si tu ne témoignes pas en ma faveur après ma mort ?

Que ferais-je si je trouve tes pages blanches un matin
Que l'heure est venue et que sans appel sonne la fin ?

Si je ne viens pas à toi et que je demeure inerte
Qui d'autre que moi sera responsable de ma perte ?

L. oum Zayd

~ { Ô PAUVRE DE TOI } ~




{La course aux richesses vous distrait, jusqu'à ce que vous visitiez les tombes. Mais non ! Vous saurez bientôt ! (Encore une fois) ! Vous saurez bientôt ! Sûremen t! Si vous saviez de science certaine.} (102/1~5)

~{ Ô Pauvre De Toi }~
   
Qu'il est loin le temps où l'on veillait en levant les bras vers le ciel
Où les paroles prononcées étaient aussi douces que le miel
Aujourd'hui nos coeurs sont fermement attachés à cette terre
Et notre salive empoisonnée rend nos paroles trop amères
   
Dans la course aux richesses nous avons vendu nos âmes
Nous repoussons les limites sans sentir la chaleur des flammes
Qui à chaque instant se rapprochent un peu plus
Nous avançons à taton, aveuglés par nos abus
  
Ô pauvre âme errante, mais où crois tu donc aller
Crois tu vraiment réussir alors que tu t'es détournée
De Celui qui de par Son immense générosité
Par Sa simple volonté, en un souffle t'a créé

Ô pauvre de toi, as tu donc vraiment oublié ?
Vers Qui se fera le retour de l'entière humanité
Quand vas tu briser tes chaines, ô esclave de tes passions ?
Quand vas tu te lever et combattre tes pulsions ?
   
Comment suivre les empruntes de nos pieux prédecesseurs
Avec nos pas souillés d'orgueil et dépourvus de peur ?
Ne crains pas Allah uniquement dans la solitude de la nuit,
Crains Le aussi à la lumière avant de céder à tes envies!

L. oum Zayd

~{ OUMMOUHATE AL MOUMININE }~


~{Oummouhate Al Mouminine}~

Allah ta'ala les a élevé à ce rang respectueux
Un statut rêvé, à la fois honorable et pieux
Oummouhate al Mouminine, à Allah elles étaient fidèles
Ô vous qui nous incriminez, le voilà donc nôtre modèle!
  
Elles ont supporté les pires des persécutions
Elles n'étaient que douceur, amour et compassion.
Oummouhate al Mouminine, pilier de nôtre nation
Il y eut une femme admirable derrière chaque grand compagnon!
   
Elles ont vu tomber leurs époux, leurs frères, leurs pères
Elles n'étaient pas triste car elles savaient cette vie éphémère
Oummouhate al Mouminine, pardon de ne pas être à la hauteur
De l'héritage que vous nous avez laissé tel un trésors!

Elles étaient unies, faisant face comme un même corps
A tous ceux qui leur voulaient le moindre tort
Oummouhate al Mouminine, lorsque viendra l'heure
J'aimerais tant être dans vos bras, que vous séchiez mes pleurs!

Elle étaient à la fois mères de famille et combattantes
Leurs maris disparus, elles demeuraient sereine dans l'attente
Oumouate al Mouminine, j'aimerai avoir une once de votre patience
J'aimerais juste posséder un dixième de vôtre science!

Elles étaient sans aucun doute les meilleures des femmes
Ce que nous sommes à côté d'elles, voilà le véritable drame
Oummouhate al Mouminine, inni ouhiboukkounna Fillah
Qu'Allah ta'ala réunisse mes soeurs a vos côtés fi al Jannah!

L.oum Zayd

~ { LE TEMPS } ~


~ { Le Temps } ~

Les minutes et les heures défilent
Et le temps nous laisse avec un passé indélébile
Avec beaucoup de regrets et peu de fierté
Face aux erreurs qu'on aurait pu éviter

Le temps nous est compté, chacun de nos actes noté
Et dans l'au-delà peu nous seront d'utilité
Nous le percevons comme un ennemi vicieux
Mais en l'utilisant bien, il devient un allié précieux

On passe notre vie à le gaspiller, à tort
Sans jamais se rendre compte que l'on possède un trésor
Combien d'entre nous souhaiteront revenir après la mort ?
Pour quelques secondes, quelques minutes ou quelques heures ?

Mais son verdict est sans appel
Et Allah ta'ala n'est pas injuste avec ses fidèles
Qui de nous jetterait ses biens par la fenêtre ?
Le temps nous est précieux, gardons le bien en tête

L. oum Zayd